Bonjour,
Alors à mon avis.
1/ Pour les murs enterrés, il appartient au CMI de se faire préciser les exigences relatives aux conditions d'utilisation des locaux par le maitre d'ouvrage afin d'éviter toutes contestations. En l'absence d'indications précises on se réfèrera au pièces écrites du contrat.
2/ Après lecture de l’étude de sol, je rappelle que celle-ci est obligatoire en lotissement mais pas en diffus, (personnellement je pense que c’est une hérésie intellectuelle de se priver d’une étude de sol) deux conditions devront être obligatoirement respectées pour des murs enterres. Dans un premier cas les éléments creux ne peuvent être utilisés que lorsqu'un drainage est prévu ; dans l’autre on doit utiliser des éléments pleins s'il existe un risque d'accumulation d'eau prolongé. Dans ton cas fabienne, il semblerait que ton CMI est suivi une étude de sol, dixit le radier. Les fondations sont obligatoirement conçues de telle sorte que, sous l'action de venues d'eau, il ne risque pas de se produire de tassements différentiels générateurs de fissures pouvant laisser entrer des quantités d'eau importantes.
3/Ce qui devrait faire suite au points 1, c’est de distinguer d les exigences du maitre d’ouvrage. Les normes sont donc précises sur ce point, on distinguera trois types de principes généraux intégrés aux normes de la constructions pour les éléments de maçonneries.
- 1 : Le mur borde des locaux utilisés où aucune trace d'humidité n'est acceptée sur sa face intérieure. C’est généralement le cas des murs limitant des locaux habitables en sous-sol ou devant être enterrés, personne n'accepterait d’avoir de l’eau dans sa chambre
.
- 2 : Le mur borde des locaux pour lesquels l'étanchéité de la paroi n'est pas obligatoire et où notamment des infiltrations limitées peuvent être acceptées par le maître d'ouvrage. C'est, en général, le cas de murs bordant des pièces utilisées comme chaufferie, garage, cave etc etc
- 3 : Le mur n'est là que pour assurer la résistance mécanique, c'est cette exigence qui définira l'épaisseur minimale de la paroi. C'est le cas des murs de vides sanitaires et des murs périphériques de terre-plein. Ici, on tolérera la présence d’eau on va dire ponctuellement et non stagnante !!!
4/ Alwaysinlive a raison, l’obligation de drainage n’est pas obligatoire si les conditions citées plus haut sont suivies et si le terrain est infiltrant, ça c’est vachement important
. Et non les règles sont assez spécifiques pour la mise en place d’un drain, on ne draine pas le point le plus haut mais la base des fondations et cela pour éviter tout risque d’affouillement , un drain placé sur des fondations n’est pas conforme. Avec une cunette béton, une pente minimum votre drain se trouve généralement 20 cm ou plus haut que le haut des semelles filantes, en gros un tiers du vs reçoit des eaux d’infiltrations !!!!
5/ Enfin, la définition d’un vide sanitaire ne correspond pas au objectif définit par le gros œuvre, mais au type de réseaux qui s’y trouveront (humides ou secs). La hauteur minimum obligatoire sous certains réseaux étant décrit dans les DTU.
J'ai pour habitude de dire que le béton aime l'eau, il est composé d'eau et sauf mileix agressif vous pouvez laisser un agglo dans l'eau pendant cent ans ( oui j'éxagère), structurelement il ne risque rien. A vosu fabienne de relire les termes de votre contrat si vous avez des précisions particulières écrites. Peu de chance qu'un assureur DO accepte une prise en charge pour de l'eau dans un VS. Plus simple, si l'étude de sol ne fait pas appraitre de nappe phréatique ou de venues importantes sur votre terrain, des trous avec une mèche de 30 dans le radier ici et là pour drainer/évacuer les eaux stagnantes
...attention car en cas de remontées de nappe cela peu aussi avoir l'effet inverse!
En espérant vous avoir aider.