che a écrit:
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> Bonjour !
>
> J'ai vu dans le forum votre mécontentement. Je
> suis membre d'une association de défense des
> maîtres d'ouvrage et j'essaie de comprendre
> pourquoi ces gens-là ont "plus" intérêt à ce que
> les choses se passent mal, dans certains cas, et
> pourquoi la "garantie de livraison à prix et
> délais convenus" qui est systématiquement mise en
> avant par la profession est un leurre qui ajoute
> la déception au désespoir du client dès qu'il
> s'agit de la mettre en jeu.
>
> J'ai compris que soit les choses se passent bien
> dès le départ, et on peut dormir tranquille, soit
> cela se passe mal, et très vite tout diverge, avec
> souvent une fin devant les tribunaux : il n'y a
> pas d'un côté de bons constructeurs et de l'autre
> des mauvais mais des chantiers qui se passent très
> bien et d'autres qui se passent très mal ...
> Pourquoi ? J'ai découvert, dans le périmètre de
> mon enquête (un exercice qui a coûté quatre ans de
> ma vie), que les chantiers qui se passent mal
> avaient un garant "médiocre" (étranger en ce qui
> me concerne), ce qui veut dire que la catastrophe
> était annoncée avant la pose du premier parpaing
> ... Les clients éloignés qui faisaient construire
> une résidence secondaire étaient beaucoup plus
> malmenés que les autres ... Et ceux qui sont
> attentifs à la qualité de la construction,
> patatra, crac, boum, on les assassine ! Ce qui
> veut dire que le client ingénieur ou technicien
> aura droit en priorité aux plus mauvais ouvriers,
> histoire de le rendre fou ...
>
> Ce n'est pas un hasard si les constructeurs
> arrivent à battre en brèche les lois de la
> statistique ... On peut gagner beaucoup plus
> d'argent en faisant mal qu'en faisant bien, et
> tant pis pour le pauvre maître d'ouvrage, celui
> qui a mis le fruit de son travail dans un rêve de
> villa.
>
> J'ai entre les mains trois décisions de justice
> qui concerne le même garant : là, le scandale est
> que les mêmes problèmes peuvent être jugés dans un
> sens ou dans l'autre, suivant que l'on se trouve à
> Marseille, Draguignan ou Bayonne !
>
> Je suis en train de rédiger un livre et votre
> témoignage m'intéresse. J'ai pris cette décision
> après avoir constaté que je retrouvais le nom du
> promoteur à qui j'avais acheté ma maison
> parisienne il y a vingt ans chez un courtier qui
> touche mon second projet, cette fois dans le sud
> de la France, et après avoir lu dans le dernier
> livre de Jacques ATTALI que dans le nouveau monde
> qui nous attend ce sont les assurances et leurs
> règles qui remplacent la justice et ses lois. Il
> faut donc que les français se réveillent s'ils ne
> veulent pas voir notre beau pays pris en otage par
> des puissances économiques "mondialisées" qui ont
> comme objectifs l'aliénation de l'individu (je le
> répète, ces gens-là ont comme objectifs de rendre
> fou le particulier qui leur résiste).
>
> Voici ce que j'ai vécu et mes conclusions.
>
> Quand les constructeurs passent plus de temps à
> démolir et reconstruire qu'à construire,
> Quand l'assurance - une filiale d'un des plus
> puissants groupes industriels au monde - évite ses
> obligations même après une saisie bancaire,
> accumulant tous les recours possibles pour annuler
> la "garantie" obtenue, fabriquant de faux
> témoignages pour rejeter la faute sur le client,
> Quand le maître d'ouvrage doit affronter trois
> fausses tentatives de transaction et deux
> expertises judiciaires interrompues de manière
> théâtrale alors qu'il pouvait terminer les travaux
> rapidement lui-même au moindre coût pour tout le
> monde,
> Quand les équipes se succèdent avec toujours les
> mêmes tares (pas de chef de chantier, des ouvriers
> incapables de lire un plan, les palettes
> transformées en échelle ou coffrage du béton),
> Quand des malfaçons menaçant la solidité de la
> structure sont reproduites, les ouvriers
> n'hésitant pas à sceller une poutre de 7 m pour
> 300 kg sur l'épaisseur du crépis (1 cm),
> Quand la maison n'est toujours pas achevée six ans
> après la signature du contrat et que seul le
> maître d'ouvrage s'inquiète de la perte du crédit
> et de la validité du permis alors que le terrain
> est devenu inconstructible,
> Quand au bout de huit ans après la signature, il
> n'a pas obtenu un euro de l'assurance malgré de
> nombreuses demandes devant les tribunaux,
> Quand le client n'a pas d'autres choix que de
> vendre le bien au prix du terrain pour payer son
> avocat mais que c'est le directeur général de la
> société de courtage - l'une des plus grosses
> fortunes de France - qui découvre en un temps
> record le panneau " à vendre ",
> Quand le Tribunal de Grande Instance de Paris
> bafoue la règle de territorialité des huissiers en
> autorisant l'un d'eux - pas n'importe qui, celui
> que l'on trouve dans les émissions de télévision -
> à visiter tous les chantiers de l'assurance avant
> de créer une société avec leur directeur juridique
> et quand parallèlement l'accès au terrain est
> interdit au maître d'ouvrage,
> Quand l'assurance nomme un maçon à la fois maître
> d'oeuvre et entreprise exécutante, quand il réussi
> à se faire payer la reconstruction des fondations
> alors qu'elles ont été conservées, quand un expert
> judiciaire évite tout sondage compromettant malgré
> huit réunions sur place et qu'au bout de trois ans
> son rapport n'a toujours pas été rédigé bien que
> payé,
> ... on peut se poser la question si la
> construction ne contribue pas fortement à
> l'appauvrissement des classes moyennes, la cible
> des constructeurs, et à l'enrichissement des gens
> du métier, constructeurs bien sûr, mais aussi
> promoteurs, assurances, experts, huissiers,
> avocats, notaires, tous réunis dans la même
> carambouille.
> ... on peut se poser la question de la partialité
> de la justice française qui semble se complaire
> dans un rôle de spectateur peu sensible à la
> souffrance des victimes et pas très cohérente avec
> elle-même.
> ... on peut se poser la question si tout ceci
> n'est pas responsable de la flambée des prix, les
> clients qui suivent devant obligatoirement éponger
> les déficits précédents.
> ... on peut se poser la question si un jour une
> charpente "traditionnelle" ou un étage ne
> s'écroulera pas sur la tête des occupants.
>
> Il faut savoir que l'actuel directeur général de
> l'assurance est un docteur en droit spécialiste de
> la construction inachevée (il a présenté un papier
> sur ce thème à une assemblée d'experts judiciaires
> en 1998), ancien directeur juridique de deux
> assurances spécialisées dans la construction dont
> l'une a été créée par le fondeur de l'Union
> Nationale des Constructeurs de Maisons
> Individuelles, ancien président de l'Association
> des Garants de l'Immobilier ...
>
> N'hésitez pas à me contacter.
Bonjour,
Que faire alors, comment faire confiance, se faire passer pourquoi, employé pauvre? Comment se protéger? Etc...
Conseillez nous
Merci d'avance pour vos réponses