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Un témoignage sur mes déboires, si ça peut aider à choisir.
Mi janvier j'étais content, j'ai trouvé l'appartement qui me plaît. Bien situé, à un prix raisonnable, je connais bien la copropriété, j'habite 4 étages au dessus. Déménager uniquement en ascenseur c'est une première.
J'ai tout de suite pensé à la CASDEN comme j'ai placé pendant des années de l'argent pour profiter de taux intéressants. Et en effet, ils sont intéressants ces taux. Mais comme tout se mérite et que je suis sur deux établissements, j'ai exactement les horaires de cours qui coïncident avec les heures d'ouverture de l'agence de Lyon. Grâce à la magie du 0820.... j'ai pu être en contact avec des représentants de délégations d'un peu partout en France, jamais de Lyon. Je me plains mais j'ai eu un rendez-vous le 8 février (pas si mal paraît-il). Je me renseigne sur les pièces à fournir et je fais de mon mieux pour arriver avec ce qui est demandé.
Je rencontre une personne aimable qui m'assure que tout va bien se passer.
Las ! je ne rentre pas dans la norme, et pour un prêt à taux zéro c'est une tare rédhibitoire.
Sur les derniers 24 mois j'en ai passé 6 détaché à l'étranger, 1 et demi en vacances et en recherche de location, 10 1/2 dans un premier appartement et 6 dans un autre. J'étais Pacsé et je ne le suis plus, nous partageons la garde de notre fille en bonne intelligence.
Le dossier est envoyé, 15 jours plus tard, pas un de moins, on me demande un justificatif pour le mois et demi sans logement fixe, on m'explique que je n'ai d'autre possibilité que de faire un faux. On me demande une preuve que j'ai la garde de ma fille ( son abonnement à Astrapi n'est soi-disant pas suffisant), je dois demander à mon ex de me faire une attestation, par précaution j'envoie également une copie des droits ouverts à son nom sur ma carte vitale.
J'ai essayé de joindre ma "conseillère", toujours en passant par les différentes délégations régionales, je peux vous dire que l'agence de Lyon est très demandée, à chaque fois on me dit que le message sera transmis et qu'elle me rappellera sans faute. Vu qu'elle ne m'a JAMAIS rappelé sans avoir pris un temps de réflexion de 72 heures, je ne sais pas par quel moyen ils transmettent les messages, pas le courrier électronique en tout cas, ils n'en ont pas.
On me réclame également les quittances du premier appartement (les copies n'ont pas réussi leur première tentative de transfert de Lyon au siège national).
C'est assez particulier comme expérience d'appeler le siège, si certains d'entre vous ont le souvenir de la fausse pub des Nuls sur les taxis G7, vous savez que vous allez attendre "quelques instants".
J'ai eu des conversations avec des gens charmants, jamais les mêmes mais charmants. Je voulais être sûr que l'on ne me demanderait rien de plus.
Ils ont fait preuve de beaucoup de bonne volonté(pour dire, il y en a même eu un qui m'a assuré qu'il rappellerait dans l'après-midi, ce qu'il a fait trois jours plus tard), malheureusement il leur est impossible de me faire entrer en communication avec la personne décisionnaire du service instruction crédit. La bonne volonté ne suffit pas et je n'ai pas les bonnes infos.
J'ai réussi à trouver quelqu'un qui voulait bien me faire un faux disant qu'elle m'avait hébergé, avec copie du bail et des quittances, ça fait plaisir à ma conseillère, avec mon attestation de garde conjointe en plus, pas de problème, c'est comme ci c'était fait.
Je na sais pas pourquoi, je ne peux m'empêcher de douter, deviendrais-je pessimiste ?
Me voilà rassuré, je n'ai rien perdu de ma jovialité, je ne me suis pas trompé. Par acquis de conscience je passe mon coup de fil hebdomadaire à la délégation de Lyon. Oh surprise, ma conseillère n'est pas joignable, qu'à cela ne tienne, je lui laisse un message. J'appelle tout de même le siège, histoire de danser sur leur musique d'attente, je réponds haletant à un téléopérateur qui m'énonce les pièces manquantes. Chouette, j'adore les surprises. J'aurais dû être mis au courant depuis au moins deux jours par ma "conseillère" (je m'inquiète, lui serait-il arrivé malheur ?).
En sus je dois fournir un certificat de scolarité pour ma fille, on me dit que c'est pour prouver la garde alternée. J'ai beau relire le papier signé par la directrice de l'école je ne vois pas en quoi cela peut-être une preuve (le filigrane peut-être ?). Mais bon, je n'ai pas eu de mal à l'obtenir, alors à quoi bon se poser des questions.
Plus ennuyeux, on me demande un extrait cadastral pour le logement qui m'aurait hébergé pendant un mois et demi. Et le dire avant ça aurait gâché le suspense peut-être ? De plus, on me redemande des quittances de 2008 qui décidément ne semblent pas supporter le transfert en région parisienne, trop dommage pour moi.
Je m'emporte et réclame qu'un responsable daigne me parler, juste un instant, je ne veux pas abuser, on doit me rappeler sans faute à 18h.
Que je ne dise pas que l'on ne s'occupe pas de moi, une collègue de ma conseillère me rappelle après que j'en ai eu appelé au siège. Elle tombe sur ma messagerie, parfois en effet il m'arrive de travailler.
Cette dame très polie débite les documents à fournir et m'apprend que ma "conseillère" est en congés jusqu'à mardi (je vous avoue que je suis rassuré).
A 18h je grogne lorsqu'on m'adresse la parole, hors de question que l'on me dérange, j'attends le coup de fil de ma vie. 18h15, je ne sais pourquoi, j'angoisse et je craque, avec le fixe j'appelle le siège. Les services sont fermés m'annonce-t-on, non réponds-je vous fermez à 18h30, c'est vrai me rétorque-ton, mais la conseillère est en ligne, elle vous rappelle sans faute.
Les jours passent et je demeure.
Je commence à me lasser, la date de la signature approche.... arriverais-je jamais à fournir toutes les pièces ?