Bonjour,
Je voudrais apporter mon temoignage, car j'ai fait confiance a Roales-Caillot afin de faire construire notre pavillon dans la Manche en 2004/2005. Ce fut une tres grosse erreur, que je continue de regretter car nous avons toujours de serieux soucis avec notre pavillon au jour d'aujourd'hui. Ils n'hesitent pas a mentir, sont tres mauvais au niveau de la communication, de mauvaise fois et a force de faire des recherches, ai decouvert que je ne suis pas le seul a qui cela est arrive. Notre pavillon a un sous-sol, qui nous fut conseille par ce constructeur, seulement ils n'ont jamais fait de recherches des sols (pas leur responsabilite d'apres-eux et pourtant la loi dit le contraire). Seulement ils se sont appercu d'un serieux probleme lors de la realisation des fouilles pour les fondations (preuve par courrier du terrassier), mais avaient choisi de ne rien me dire (de l'eau remontait deja a ce moment la). Seulement durant la construction nous nous sommes retrouves avec plus d'un metre d'eau dans le sous-sol (un voisin me le fit savoir). J'appel le chef de chantier (neveu de madame Caillot), qui etait au courant, mais n'avait pas juger necessaire de me prevenir et en reponse me dit simplement qu'il fallait attendre que l'eau s'evacue. Apres de nombreuses disputes, monsieur Caillot fini par accepter de faire installer une pompe de relevage en sorti de garage. Apres quelques mois de retard sur la date de livraison, on fixe une premiere date pour la remise des cles en mai 2006. Je me presente avec l'assistance d'un expert et comme par hasard le chef de chantier ne vient pas, clamant qu'il n'etait pas au courant. A sa place fini par arriver le fils de monsieur Caillot, qui ne fut pas en mesure de repondre aux questions de mon expert. Nous refusons la reception, car il y a des choses a revoir, la maison est tres sale (de la boue partout), des debris sont sur le terrain, bref pas ce a quoi on est en droit de s'attendre lors d'une remise de cles. Madame Caillot, en reponse, me dit que c'etait un chantier et donc logique que la maison soit dans cet etat. De nouvelles disputes, une lettre de menace de Roales-Caillot, me disant que c'est moi qui suis de mauvaise foi et que par consequent si je ne presente pas pour faire la reception du pavillon a telle date, il se verront dans l'obligation de porter l'affaire de les tribunaux (elle est bien bonne celle la). De nouvelles conversations agitees et finalement une nouvelle date pour la reception du pavillon le 10 juillet 2006. Ce jour la, je n'aurais jamais du signe le proces verbal de reception car ce ne fut que le debut ou plutot la continuation de notre galere. Non seulement alors que je voulais retenir les 5%, leur chef de chantier me menaca de ne pas me remettre les cles, si je retenais de l'argent, mais n'avait pas voulu que l'on porte sur le proces de reception les defauts releves ce jour-la. Au lieu de cela nous l'avions fait sur un papier a part car d'apres lui cela n'etait pas necessaire. Bref apres des promesses que tout serait rectifie dans les 15 jours suivants, nous nous sommes separes ce jour la. Je n'ai revu personne au mois de juillet, puis personne au mois d'aout. Septembre nous reserva une surprise de taille suite a de grosses pluies, oui devinez quoi ? Une bonne inondation qui nous permetta de nous apercevoir que l'eau remontait et s'infiltrait par le sous-sol. Il semblait alors que notre pavillon soit construit sur une source ou sous le niveau de la nappe freatique, qui bien sur se reamorse suite a de fortes pluies.J'ai envoye de nombreux courriers en recommandes comme il se doit dans une situation pareille, mais cela n'a pas fait avancer les choses plus vite pour autant. J'ai donc fait jouer la fameuse dommages-ouvrage et celle-ci essaya initialement de rejeter ma declaration de prise en charge, en invoquant que le sinistre etait du non pas a un vice cache, mais au contraire connu. De nouveau un courrier afin de preciser que le vice etait bien cache, puisque nous ne savions pas que l'eau remontait du sous-sol et nous avions aussi la preuve par ecrit que le probleme bien que connu par le constructeur nous fut cache. En reponse a cela, l'assureur donna 90 jours a Roales-Caillot afin de remedier a notre probleme. Devinez quoi, rien absolument rien ne fut tente par celui-ci. Avec le recul, nous aurions du le trainer devant la justice, car il y avait vraiment de quoi le faire condamner. Il a fallu a la dommages-ouvrage plus de deux ans pour mettre les solutions en place. J'ai donc fait appel a un avocat, a un expert durant cette periode, afin de m'aider dans cette bataille. Les travaux eventuellement realises, furent le cuvelage des murs du sous-sol (afin de les rendre impermeables), une dalle betonne de 20cms d'epaisseur, des drains sous la chape, des drains exterieurs derriere la maison, deux pompes de relevage (au cas ou une tomberait en panne), un boitier de control dans le garage. Bref l'ensemble paraissait etre a la mesure du probleme et pour la premiere fois depuis la reception du pavillon, nous allions pouvoir passer noel dans notre maison. Nous etions si content, car pendant deux ans le pavillon fut inhabitable. Notre joie fut tres rapidement calmee, car au mois de fevrier 2009, nous avons subit une nouvelle inondation (50cm de haut sur 100m2 environ), il a fallu faire appel aux pompiers (merci encore une fois messieurs) et cela a pris 3 heures et demie pour evacuer le gros de l'eau, deux jours de nettoyage et a devoir jeter tout ce qui etait ruine par l'eau). Me voila de nouveau a la case depart car personne ne peut nous expliquer pourquoi les pompes se sont arretes. Je suis donc de nouveau a batailler avec le plombier/electricien qui a installe ces pompes et la dommages-ouvrage car je reclame depuis longtemps la condamnation de ce sous-sol, etant convaincu que c'est la meilleur solution. L'assureur n'est bien sur, pas du meme avis et notre galere continue. Nous recevons aussi des notes d'electricite considerables, mais on me soutient que ce n'est pas a cause des pompes de relevage. Nous devons avoir une reunion d'expertise sur place au mois d'avril, afin de faire le point sur la solution et j'attends celle-ci avec impatience. Le stress que nous avons subit et continuons de subir est difficile a decrire et a comprendre pour quelqu'un qui ne l'a pas vecu. La pression financiere est enorme car le credit continu meme si comme dans notre cas, la maison fut inhabitable pendant plus de deux ans. Une telle epreuve met votre couple a rude epreuve et je comprend alors comment cela peut emmener certaines personnes a craquer. Voila pour mon temoignage, alors un conseil reste le plus loin possible du constructeur Roales-Caillot, ou cela risque de vous couter tres cher.
Salutations
Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/03/09 18:27 par cuissedemouche.