33 Antoine Badinier

De nombreuses personnes s'interrogent sur l'entreprise d'Antoine Badinier, qui propose ses services de BTP dans la région bordelaise.
A titre d'information, je vous soumets l'article paru dans Sud-Ouest le 22/10/2008. La peine n'ayant jamais été purgée et les victimes jamais remboursées, je pense que le "droit à l'oubli" ne peut être invoquée dans cette affaire.
Cet article est consultable sur le site des archives (payantes) de Sud-Ouest à l'adresse : www.sudouest.fr/arches

BORDEAUX - Avec sa compagne, il a multiplié les arnaques empochant plus de 300 000 euros

Escroquerie en couple

Antoine Badinier est un redoutable commercial. Il a promis à neuf candidats acquéreurs le même appartement de la rue Causserouge, empochant à chaque fois quelques milliers d’euros à titre de réservation. Il a également réussi à vendre à un particulier une voiture qui ne lui appartenait pas. Et enfin, il a encaissé auprès d’autres clients des acomptes pour des travaux qu’ils attendent toujours.
C’était au tout début des années 2000. Ce jeune homme, d’à peine 30 ans, se disait salarié d’une entreprise gérée par son père, Bâti 33, entre construction, rénovation et agence immobilière. Il a multiplié les escroqueries, virant l’argent sur le compte de sa compagne. Les enquêteurs ont retrouvé plus de 300 000 euros dont quelques dizaines de milliers peuvent être attribuées à ses activités délictueuses.
Le tribunal correctionnel de Bordeaux a condamné jeudi Antoine Badinier à 9 mois de prison ferme et son amie à 6 mois avec sursis. Ils devront également verser près de 10 000 euros à quatre de leurs victimes qui s’étaient constituées partie civile. Tous deux étaient absents à l’audience. Ils vivent actuellement dans l’îlot enchanteur de Saint-Martin et le cyclone qui a secoué les Antilles en milieu de semaine dernière les a empêchés de regagner la métropole.
Mais promis juré la prochaine fois ils seront présents. Car il y aura une prochaine fois. Le couple est en effet visé par une autre procédure de même nature, plus récente, au préjudice cette fois d’organismes de crédits.